Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
18. Mazarin an d’Avaux und Servien Paris 1645 Januar 21

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Mazarin an d’Avaux und Servien


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Paris 1645 Januar 21

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Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 40–41’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 43 fol. 91–96.
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Kopie: AE , CP All. 50 fol. 106–108’. Druck eines Auszuges: Mazarin , Lettres II S. 123–124.

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Mögliche Anknüpfung von Separatverhandlungen mit den Generalstaaten durch Bergaigne;
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geringe Bedeutung der in Münster anwesenden spanischen Gesandten. Feindliche Umtriebe von
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Spaniern in Paris. Betonung der wahren französischen und Entlarvung der vorgetäuschten
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spanischen Friedensbemühungen. Ermahnung zur Aussöhnung zwischen d’Avaux und Servien.

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Hinweis auf nr. 17. Je croy vous debvoir advertir que |:l’évesque de
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Bos-le-Duc que le roy d’Espagne a nommé pour aller de sa part à Munster
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est celuy duquel ilz se sont:| tousjours |:servy pour négotier avec Messieurs
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les Estatz et avec le prince d’Orange, quand il s’est parlé de leur accommo-
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dement particulier si:| bien que peut-estre |:pourroient-ilz avoir résolu de
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l’employer à l’assemblée affin d’introduire quelque négociation avec les
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députés de Hollande et les désunir d’avec nous-mesmes:|. Ç’a tousjours
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esté |:une de leurs plus fortes passions:| comme |:ilz travaillent sans cesse à
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cella près de noz autres alliez:|.

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Monsieur le nonce qui est en cette cour en suitte du discours que je luy tins
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sur le suject des ministres d’Espagne qui sont à Munster, escrivit à monsieur
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le marquis de Castel Rodrigo les sentimens qu’on en avoit icy. Il y a faict
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faire response par l’internonce

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Antonio Bichi (1614–1691), 1642–1652 Internuntius in Brüssel; 1657 Kardinal ( Incisa I S. 94
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Anm. 1).
qui réside à Bruxelles, qui contient en

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substance qu’ilz ont tout pouvoir de traicter et de conclurre, qu’ilz sont
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gentilshommes de bon lieu, et ne sont pas inférieurs aux autres qui sont de
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delà. On sçait fort bien que monsieur Saavedra est bien gentilhomme, qu’il
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a de l’esprit, qu’il y a longtemps qu’il sert, et que quand il ne le seroit pas et
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qu’il auroit tous les deffaultz du monde, estant plénipotentiaire il doibt
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estre recognu pour tel et on traicteroit avec luy comme l’on a faict. Mais
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tout cela n’empeschoit pas qu’on ne deubst dire ce qu’on a dict et croire
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que quand véritablement le roy d’Espagne se résoudroit à la paix, il
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envoyeroit quelque personne de plus grande estoffe, et qui ayt eu des
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employs plus considérables particulièrement après en avoir desjà nommé
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plusieurs de cette sorte. Il se peut faire que le marquis de Castel Rodrigo en
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ayt escript à ces messieurs-là, c’est pourquoy je vous advertis de tout, n’y
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ayant rien qui les doibve blesser, ce que je vous prie de leur faire
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comprendre si l’on vous en dict quelque chose, je le désire d’autant plus que
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j’ay tousjours esté des amis de Don Diego Saavedra, et sçachant qu’il est
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gentilhomme de condition je ne voudrois pas qu’il crust que l’on a du
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mespris pour luy, mais au contraire je souhaicterois de tout mon coeur que
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son maistre eust autant de confiance en luy qu’en aucun autre de ses
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ministres, afin qu’en estant authorisé au poinct qu’il est nécessaire pour
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conclurre la paix, il pust en remporter la gloire plustost qu’un autre.

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On a arresté ces jours passez un mareschal de camp espagnol nommé Don
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Diego de Casteluis

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Angaben zur Person nicht zu ermitteln.
lequel travailloit à faire sauver les prisonniers que nous
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avons entre les mains et introduisoit dans Paris cent négotiations dangereu-
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ses , |:ayant mesme essaié d’avoir une secrette audience de monsieur le duc
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d’Orléans

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Jean Baptiste Gaston de France (1608–1660), duc d’Orléans, Bruder des Kg. Ludwig XIII.
ce que luy aiant refusé, il luy avoit fait proposer par le moien de
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quelques personnes le mariage de Mademoiselle avec le roy d’Espagne y
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adjoustant que s’il y voulloit entendre on en feroit faire la demande par
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personne expresse de la part du roy d’Espagne avec les formes convenables,
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à quoy monsieur le duc d’Orléans respondit qu’il n’estoit pas temps de
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traitter de mariage, qu’il donneroit part de tout à la Reyne ne voulant avoir
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aucune négotiation à son insceu, qui fait bien cognoistre qu’il est malaisé
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d’avoir plus d’affection qu’il en a:| pour le service du Roy et pour la gloire
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et grandeur de cet Estat. Enfin ilz ont trouvé cette porte fermée, et
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Casteluis celle de la Bastille ouverte. On luy a trouvé quantité de chiffres
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qu’il escrivoit en Flandres, que jusqu’à présent il a refusé d’expliquer, et a
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payé de la belle monnoye que vous entendez, la permission qu’on luy avoit
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donnée de venir se faire penser de quelque mal à Paris, où il estoit sans
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gardes et en sa pleine liberté, qu’il estoit visité, caressé et convié à des
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festins continuelz par toute la ville. Il y a longtemps que je me plaindz de
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l’excez des civilitez que l’on faict aux prisonniers, puisque cet exemple ne
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sert de soulagement aucun aux nostres, que les ennemis ont entre leurs

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mains, mais seulement de donner moyen à ceux-cy de se sauver et de nous
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faire du mal. Peut-estre ne jugerez-vous pas mal à propos d’en dire un mot
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aux médiateurs, pour leur faire toucher au doigt, dans les reproches qu’ilz
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nous font d’estre peu disposez à la paix, que les Espagnolz ne démordent
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pas encore de la pensée de mettre des brouilleries en France, auquel cas
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lesdicts sieur médiateurs verroient bien combien hardiment ilz déclare-
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roient de ne vouloir plus la paix, qui est ce qu’effectivement ilz pensent
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aujourd’huy, mais ilz n’oseroient s’en laisser entendre, et gardent les
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apparences, pour ne pas désespérer leurs peuples, qui ne conservent plus
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d’espérance de sortir de leurs misères que par un accommodement. Il s’est
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aussi rencontré |:qu’un autre Espagnol venu des Indes

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Angaben zur Person nicht zu ermitteln.
voyoit continuelle-
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ment ce Casteluis:|. On a trouvé |:quantité de lettres importantes qu’il
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escrivoit, il avoit mesmes eu la hardiesse de sonder la Reyne si elle voudroit
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avoir par son moien quelque correspondance avec le roy d’Espagne à quoy
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la Reyne repartit avec tant d’aigreur que:|

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15 je – si] nicht dechiffriert.
je ne sçay si |:Henry le Grand en
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auroit pu tesmoigner davantage, on n’en a point fait d’esclat mais on l’a
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chassé comme on fera encores:| diverses autres personnes qu’on a descou-
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vertes assez disposées de procurer par toutes sortes de voyes tous les
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advantages possibles à nos ennemis.

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Je vous donne advis que |:les Espagnolz font extrêmement valoir par tout le
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monde tout ce qu’ilz font à Munster pour l’advancement de la paix et que:|
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il semble bien nécessaire que vous preniez le soing d’en escrire aussi de tous
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costez, à quoy vous aurez d’autant plus moyen de satisfaire, et leur prendre
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le devant que les intentions de Sa Majesté pour la conclusion de cette
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saincte oeuvre sont aussi sincères que les leurs sont feinctes et seulement
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sur les lèvres et dans l’apparence. Il fauldra, s’il est possible, obliger
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messieurs les médiateurs à vous seconder en cela, et je m’asseure que quand
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ilz toucheront au doigt les facilitez que nous apportons de nostre costé à
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toutes choses, ilz ne vous desnieront pas de rendre un tesmoignage public
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de la façon dont toutes les affaires se passent.

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Je ne sçaurois assez vous exprimer les sentimens de joye que j’ay de voir
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que les choses vont entre vous dans une meilleure union. Je vous pronosti-
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que cela estant un heureux succez à la négotiation que vous avés en main,
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avec grande gloire et advantage pour cette couronne, ce qui ne pourra estre
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sans que la vostre particulière soit à un hault poinct, et sans que Sa Majesté
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vous donne des récompenses qui correspondent au service que vous luy
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rendrés en une occasion si importante. Quoyque je croye à présent superflu
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de vous exhorter sur cette matière, je ne laisse pas de vous prier au nom de
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Dieu de vivre en une telle union, que les ennemis perdent enfin les
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espérances qu’ilz ont conceues de vos divisions, et que les médiateurs et

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tous les autres recognoissent qu’en vos deux personnes il n’y a que le
2
mesme esprit, puisque comme j’ay dict, il ne nous fault que cela pour
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espérer la conclusion d’une paix très glorieuse …

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